{"id":310,"date":"2019-06-04T11:27:46","date_gmt":"2019-06-04T09:27:46","guid":{"rendered":"https:\/\/www.toituremagazine.com\/?p=310"},"modified":"2023-03-31T11:57:38","modified_gmt":"2023-03-31T09:57:38","slug":"article-test-1-3","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.toituremagazine.com\/2019\/06\/04\/article-test-1-3\/","title":{"rendered":"Les \u00e9crans int\u00e9rieurs d’\u00e9tanch\u00e9it\u00e9"},"content":{"rendered":"

\u00a9 BWK<\/p>\n

LA P\u00c9RENNIT\u00c9 D\u2019UNE TOITURE \u2013 ET PAR EXTENSION D\u2019UNE HABITATION \u2013 PASSE PAR UNE PARFAITE \u00c9TANCH\u00c9IT\u00c9 \u00c0 L\u2019EAU ET \u00c0 L\u2019AIR. TOUS LES \u00c9CRANS INT\u00c9RIEURS, C\u2019EST-\u00c0-DIRE MIS EN OEUVRE SUR LA FACE CHAUDE DES ISOLANTS, REMPLISSENT DES FONCTIONS ESSENTIELLES. GUIDE TECHNIQUE ET ILLUSTR\u00c9 DES MEMBRANES D’ \u00c9TANCH\u00c9IT\u00c9 \u00c0 L\u2019AIR, PARE-VAPEUR ET FREINS-VAPEUR.<\/p>\n

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\u00c9tanch\u00e9it\u00e9 \u00e0 l\u2019air<\/strong><\/h2>\n

Les avantages d\u2019une bonne \u00e9tanch\u00e9it\u00e9 \u00e0 l\u2019air :
\n\u2022 Plus d\u2019efficacit\u00e9 \u00e9nerg\u00e9tique
\n\u2022 Moins de consommation d\u2019\u00e9nergie
\n\u2022 Plus d\u2019efficacit\u00e9 du syst\u00e8me de ventilation
\n\u2022 Moins de flux d\u2019air parasites
\n\u2022 Plus de confort thermique
\n\u2022 Plus de confort acoustique
\n\u2022 P\u00e9rennit\u00e9 du b\u00e2ti
\nPar la suppression des flux d\u2019air et des infiltrations, et en \u00e9vitant la convection d\u2019humidit\u00e9 qui pourrait migrer par ce flux d\u2019air, l\u2019isolant est prot\u00e9g\u00e9.<\/p>\n

Dans le cas ci-dessous, un isolant non prot\u00e9g\u00e9 par une membrane jointoy\u00e9e est dix fois moins performant.<\/p>\n

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Diagramme de Mollier<\/strong><\/h2>\n

Le diagramme de Mollier, ou diagramme enthalpique illustre un principe thermodynamique : c\u2019est un diagramme relatif aux fluides, \u00e0 leur changement d\u2019\u00e9tat et \u00e0 leurs temp\u00e9ratures d\u2019utilisation. En r\u00e9sum\u00e9, en fonction de la temp\u00e9rature, l\u2019air ne peut contenir qu\u2019une quantit\u00e9 limit\u00e9e de vapeur d\u2019eau. Plus l\u2019air et chaud, plus un m3 d\u2019air peut contenir d\u2019humidit\u00e9. Par exemple, dans ces deux cas, 30,3 g\/m3 \u00e0 30 degr\u00e9s contre 4,8 g\/m3 \u00e0 0 degr\u00e9, le taux d\u2019humidit\u00e9 relative (HR) atteint 100 % (il ne faut n\u00e9anmoins pas confondre la masse d\u2019eau en suspension [en grammes] et le pourcentage d\u2019humidit\u00e9 relative). Une fois ce taux atteint, on parle de seuil d\u2019humidit\u00e9 saturante (WS).<\/p>\n

En corollaire, cela a pour cons\u00e9quence l\u2019augmentation de la pression de vapeur d\u2019eau. Au final, cette situation est lourde de cons\u00e9quences : suivant les conditions climatiques, la diff\u00e9rence de pression entre l\u2019int\u00e9rieur et l\u2019ext\u00e9rieur d\u2019un b\u00e2timent agit sur le sens du transfert :
\n\u2022 De l\u2019int\u00e9rieur vers l\u2019ext\u00e9rieur en hiver
\n\u2022 De l\u2019ext\u00e9rieur vers l\u2019int\u00e9rieur en \u00e9t\u00e9
\nEn hiver, l\u2019air chaud int\u00e9rieur peut contenir quatre \u00e0 cinq fois plus de vapeur d\u2019eau que l\u2019air froid ext\u00e9rieur. Avec la diff\u00e9rence de pression, l\u2019air chaud entra\u00eene la vapeur d\u2019eau qu\u2019il contient en allant vers le froid. Le volume d\u2019air ne pouvant contenir d\u2019avantage d\u2019humidit\u00e9, on parle au-del\u00e0 de condensation : le point de ros\u00e9e.<\/p>\n

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Point de ros\u00e9e<\/strong><\/h2>\n

Au cours de la migration d\u2019eau \u00e0 travers la paroi, la vapeur d\u2019eau se refroidit progressivement et peut se transformer en eau : c\u2019est le ph\u00e9nom\u00e8ne de condensation, ou point de ros\u00e9e. Si son aspect superficiel est bien connu de tous (comme sur un miroir de salle de bain par exemple), sa manifestation interne, \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de la paroi est trop souvent oubli\u00e9e et peut causer de graves d\u00e9g\u00e2ts. L\u2019humidit\u00e9 peut transiter de deux mani\u00e8res. Par convection tout d\u2019abord, via l\u2019air qui s\u2019infiltre par des fentes en cas de mauvaise \u00e9tanch\u00e9it\u00e9 \u00e0 l\u2019air, ou par diffusion via la porosit\u00e9 des mat\u00e9riaux. Par exemple, le pl\u00e2tre est un mat\u00e9riau parfaitement \u00e9tanche \u00e0 l\u2019air si bien mis en oeuvre, mais laisse compl\u00e8tement migrer l\u2019humidit\u00e9.
\nDans les cas les plus graves, l\u2019eau condens\u00e9e, apr\u00e8s s\u2019\u00eatre accumul\u00e9e au point de saturer la capacit\u00e9 d\u2019absorption du mat\u00e9riau, va s\u2019\u00e9couler et provoquer des d\u00e9g\u00e2ts. \u00c0 noter que ce ph\u00e9nom\u00e8ne se produit en particulier au niveau des ponts thermiques, avec pour cons\u00e9quences \u00e0 terme une d\u00e9gradation de la structure, l\u2019apparition de moisissures ou de micro-organismes allergisants, et\/ou surtout la perte partielle ou totale d\u2019efficacit\u00e9 de l\u2019isolant \u2013 l\u2019humidit\u00e9 augmentant la conductivit\u00e9 thermique des mat\u00e9riaux.
\nIl convient donc de g\u00e9rer l\u2019hygrom\u00e9trie ambiante en utilisant une membrane d\u2019\u00e9tanch\u00e9it\u00e9 \u00e0 l\u2019air frein\/pare-vapeur choisie selon sa valeur Sd.<\/p>\n

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Valeur Sd<\/strong><\/h2>\n

Tous les \u00e9crans ou membranes qu\u2019ils soient sous toiture, pare-pluie, frein\/pare-vapeur, sont \u00e9tanches \u00e0 l\u2019air ou au vent. La caract\u00e9ristique essentielle qui les distingue est leur propension \u00e0 laisser transiter plus ou moins de vapeur d\u2019eau par diffusion. Cette valeur Sd, mesur\u00e9e par une m\u00e9thode norm\u00e9e (EN), s\u2019exprime en m\u00e8tres car elle indique une \u00e9quivalence en \u00e9paisseur de couche d\u2019air pour obtenir la m\u00eame perm\u00e9abilit\u00e9\/imperm\u00e9abilit\u00e9 \u00e0 la vapeur d\u2019eau. Plus cette valeur Sd est proche de z\u00e9ro, plus elle est perm\u00e9able \u00e0 la vapeur d\u2019eau, et inversement. La membrane d\u2019\u00e9tanch\u00e9it\u00e9 \u00e0 l\u2019air en usage int\u00e9rieur joue ainsi deux r\u00f4les distincts mais compl\u00e9mentaires : l\u2019\u00e9tanch\u00e9it\u00e9 \u00e0 l\u2019air et la limitation plus ou moins importante du transfert de vapeur d\u2019eau dans la paroi.<\/p>\n

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Pare\/frein-vapeur<\/strong><\/h2>\n

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En th\u00e9orie, seuls des mat\u00e9riaux comme une plaque de m\u00e9tal ou de verre sont r\u00e9ellement PARE-vapeur, c\u2019est-\u00e0-dire ne laissant transiter aucune vapeur d\u2019eau.
\nMais par abus de langage, le pare-vapeur est devenu le mat\u00e9riau qui s\u2019oppose au passage de la vapeur d\u2019eau. Concernant la distinction entre pare-vapeur et frein-vapeur, en France le terme
\nfrein-vapeur est inexistant dans les r\u00e9f\u00e9rentiels techniques. Seul le terme de parevapeur est reconnu comme barri\u00e8re protectrice contre l\u2019humidit\u00e9 selon le DTU, et est utilis\u00e9 pour des valeurs Sd de 18 m. Les r\u00e9f\u00e9rentiels sont n\u00e9anmoins souvent anciens\u2026<\/p>\n

En Europe en revanche, on parle de membranes frein-vapeur jusqu\u2019\u00e0 1500 m de valeur Sd. Au-del\u00e0, le mat\u00e9riau ne laisse passer qu\u2019une quantit\u00e9 infime de vapeur d\u2019eau, pouvant \u00eatre consid\u00e9r\u00e9e comme nulle. On parle alors de pare-vapeur, car la membrane est consid\u00e9r\u00e9e comme \u00e9tanche \u00e0 la vapeur d\u2019eau.<\/p>\n

La mise en oeuvre intervient sur la face chaude de l\u2019isolant. Pour des raisons pratiques (passages de gaines techniques, c\u00e2bles, perforations et diverses fixations sur les murs) il est opportun soit de pr\u00e9voir un pl\u00e9num entre la membrane et le mat\u00e9riau de finition (une plaque de pl\u00e2tre par exemple), soit d\u2019installer la membrane entre des couches d\u2019isolants. Dans ce dernier cas, il convient de mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale de respecter la r\u00e8gle dite du 2\/3 – 1\/3. En r\u00e9gion de plaine, le pare-vapeur est positionn\u00e9 avec au maximum 1\/3 de la r\u00e9sistance thermique de la paroi devant le pare-vapeur (face chaude). En r\u00e9gion froide ou d\u2019altitude sup\u00e9rieure \u00e0 600 m, la r\u00e8gle passe \u00e0 3\/4 – 1\/4. Le pare-vapeur est positionn\u00e9 avec au maximum 1\/4 de la r\u00e9sistance thermique de la paroi devant le pare-vapeur (face chaude).<\/p>\n

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Focus r\u00e9alis\u00e9 en partenariat avec BWK<\/strong><\/p>\n

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