APR\u00c8S UNE PREMI\u00c8RE TENTATIVE RAT\u00c9E, IL Y A DEUX ANS, POUR INSCRIRE LEURS SAVOIR-FAIRE AU PATRIMOINE CULTUREL IMMAT\u00c9- RIEL DE L\u2019UNESCO, LES COUVREURS
\nET ORNEMANISTES PARISIENS RETENTENT LEUR CHANCE EN 2021. EN ESP\u00c9RANT NE PAS DEVOIR ATTENDRE DEUX ANN\u00c9ES SUPPL\u00c9MENTAIRES. EXPLICATIONS.<\/p>\n
Cette fois c\u2019est la bonne ? Apr\u00e8s un premier espoir d\u00e9\u00e7u en 2019, les couvreurs parisiens vont-ils enfin voir leur inscription au patrimoine mondial de l\u2019Unesco aboutir ? Ce projet de longue haleine refait surface deux ans apr\u00e8s une premi\u00e8re tentative \u00ab infructueuse \u00bb. L\u2019histoire d\u00e9bute en 2011, lorsque le pr\u00e9sident de la commission couverture du syndicat des entreprises franciliennes de G\u00e9nie climatique et couverture-plomberie (GCCP) de l\u2019\u00e9poque, Hubert Dumont, fait r\u00e9aliser un ouvrage intitul\u00e9 Les Toits de Paris ou l\u2019art des couvreurs remettant sur le devant de la sc\u00e8ne un m\u00e9tier quelque peu d\u00e9laiss\u00e9 quoique primordial et mondialement reconnu. Trois ans plus tard, en 2014, la maire du IXe arrondissement de Paris, Delphine B\u00fcrkli, acc\u00e9l\u00e8re la dynamique en initiant l\u2019id\u00e9e d\u2019une candidature des toits parisiens au patrimoine mondial de l\u2019Unesco, avec le soutien du Conseil de Paris et, \u00e9videmment, celui du GCCP et des nombreux industriels qu\u2019il repr\u00e9sente (voir encadr\u00e9 p. 20). Mais ce projet, pour le moins bien d\u00e9fini, a d\u00fb faire face \u00e0 de nombreux rebondissements, entre cadre normatif et d\u00e9cisions politiques. Accrochez-vous.<\/p>\n